Projet d’adduction d’eau à Makénéné au Cameroun

Découvrez un projet eau porté par Travaux publics sans frontières (TPSF)

Suite aux observations qui ont pu être faites dans la commune de Makénéné au Cameroun, 80% des maladies constatées dans les dispensaires de santé de Makénéné, ont pour origine quasi certaine la consommation de l’eau non potable.

Ces maladies sont par exemple les diarrhées, amibiases, bilharzioses… Les observations de TPSF ont aussi pu permettre d’établir certaines des raisons à l’origine de ces maladies notamment les latrines en amont des puits et des forages, le traitement phytosanitaire des cacaoyers plantés autour des points d’eau, ou encore les eaux de pluie non déviées et qui rejoignent les puits et les forages. Le projet d’adduction d’eau potable à Makénéné, dans le département Mbam-et-Inoubou, est porté par la communauté d’agglomération de Vichy Val d’Allier, par la Mairie de Makénéné, par l’association locale Dypamak et par l’ONG TPSF.

Ce projet a pour but d’approvisionner 25 000 habitants en eau potable grâce à des travaux d’infrastructures. Par ailleurs, il a été pensé afin de favoriser la participation citoyenne dans la gestion de ces infrastructures. Ce projet se divise en quatre phases (détaillées ci-dessous), dont la première est actuellement en cours de réalisation grâce au partenaire GDCE qui fournit les pompes et tuyaux nécessaires. TPSF est présentement à la recherche de partenaires pour la phase 2.

  • phase 1: Réhabilitation d’un forage existant, début de la sensibilisation des habitants sur l’importance du financement de leur part des infrastructures d’eau ;
  • phase 2: Construction de deux forages supplémentaires et des infrastructures d’adduction d’eau nécessaires (réhabilitation ou construction d’un château d’eau ; construction d’un nouveau réseau d’eau), sensibilisation des citoyens à la gestion participative de l’eau, création des Associations d’Usagers de l’Eau (AUE), début de formations techniques, création du Comité Central de Gestion (CCG) qui a pour vocation de devenir un véritable service public de l’eau au niveau local ;
  • phase 3: Construction d’un troisième forage et des infrastructures nécessaires, sensibilisation des citoyens à la gestion participative de l’eau, création des AUE, début de formations techniques ;
  • phase 4: Infrastructures d’assainissements, formations techniques, transmission des pouvoirs et des infrastructures aux organismes compétents (mairie et CCG).

 

TPSF recherche donc un partenaire, répondant aux critères suivants :

  • Un partenaire dans le secteur des infrastructures liées à l’eau : transport de l’eau ou stockage de l’eau ;
  • Un partenaire spécialisé dans les solutions de gestion ;
  • Un partenaire ayant une capacité logistique en Afrique.

Si cela vous intéresse, découvrez la fiche organisation de TPSF sur la plateforme et prenez contact avec eux !