BOTNEM 32

Certains pays d’Afrique le MALI et le NIGER pour ne citer que ces deux, sont devenus des pays de passage par excellence des jeunes en direction des pays de Maghreb puis vers l’enclave de Ceuta et Melilla.
Ils sont également devenus les principaux pays de blocage de ces jeunes qu’on dénombre à plus au moins quatre mille dans la seule ville de Bamako, près d’un millier dans la ville d’Agadez issus de plusieurs pays principalement d’Afrique Centrale mais majoritairement du Cameroun , RDC, Nigeria et Congo Brazzaville.

La plupart de ces jeunes émettent le souhait de retourner dans leur pays d’origine et son de temps en temps pris en charge par le CICR et OIM qui les aident à rentrer et parfois à mettre en place une activité génératrice de revenues dans le pays d’origine, expérience qui se solde à 90 % par des échecs car ces jeune n’étant plus familier à leur propre pays et ne possède aucune formation pouvant les aider à mener à terme un tel processus.

La création de BOTNEM Espoir antenne Cameroun en 2019 et celle de BOTNEM 32 dans le GERS en 2020 se considère très pertinente parcequ’elle est calée sur les nécessités concrètes et urgentes, sur le principe du droit de travailler, vivre chez soi ou ailleurs avec dignité. Certaines villes d’Afrique comptent plus d’un million de jeunes âgés de 17 à 25 ans diplômés ou pas, sans emploi ni perspectives d’avenir, vivant malheureusement de larcins et potentiels candidats à l’immigration qui n’hésiteront pas à prendre des chemins les plus dangereux quitte à mourir dans la mer ou au désert car n’ayant plus espoir. Le but de notre association est la recherche des droits fondamentaux de base (s’instruire, se loger dignement, accéder aux soins sanitaires, avoir un emploi) et à long terme devenir acteur de son propre développement dans leurs pays d’origine en premier temps et pourquoi pas dans un pays d’accueil ceci à travers des sessions de formations professionnelles dans les domaines bien spécifiques .

Nous souhaitons nous positionner en aval d’un processus de retour de ces personnes bloqués dans les pays de transit ou d’accueil grâce à notre parfaite connaissance des problèmes liés au groupe cible et à la connaissance de la problématique du retour des migrants, leur intégration et surtout leur volonté à vouloir devenir acteur de leur propre développement afin de regagner la confiance de leurs familles qui les rejettent n’hésitant pas à pointer de doigt leur échec.